La pose d’ardoise n’est pas une mince affaire. Nous avons opté pour une pose au crochet, celle-ci demande également une grande application surtout qu'avec notre toiture de 35° mais avec de nombreux pans, cela devient un peu plus délicat.
Pourquoi avons-nous choisit un toit en ardoise ? Premièrement car nous considérons que cela donne un véritable cachet à la maison, que cela affine la toiture. Hormis son aspect esthétique, c’est également un matériau de toiture très performant, isolant et surtout d’une longévité incomparable.
De l'ardoise il y en a pour toutes les bourses, de la naturelle, de la synthétique, venant de France, du Canada ou d'Espagne. Il ne faut absolument pas se tromper sinon les qualités d’étanchéité, d’isolation et de solidité, ne seront pas au rendez-vous.
Nous avions opté dans un premier temps sur de l'ardoise d'Angers mais après les fermetures une à une des carrières, nous nous sommes rabattue sur l'ardoise d'Espagne CUPA 10 de chez CUPA PIERRE. Bien entendu celle-ci répond tout de même à la norme Européenne : EN 12326 & à la norme Française NF 228-02/06/01.
La pose en tierce
Chaque ardoise posée sur un toit est divisée en 3 parties : c’est la pose en TIERCE.
- Le recouvrement Il ne reçoit jamais l’eau et correspond sensiblement à la longueur du crochet et n’est jamais supérieur au 1/3 de la hauteur de l’ardoise.
- le faux pureau : Il reçoit indirectement de l’eau par capillarité et est de même dimension que le pureau (en mm).
- Le pureau : C’est la partie visible de l’ardoise qui reçoit directement l’eau et correspond à l’écartement des liteaux.
La toiture sera bientôt finalisée, le mur de séparation avec le voisin se monte petit à petit, notre jardin ressemble à Verdun et l'étanchéité du toit terrasse est réalisée. On va pas dire que cela avance vite mais çà avance....
